Le mois de janvier étant composé de 5 semaines cette année, voici le résumé du cinquième épisode de Magic Knight Rayearth ! ^^
Où les trois collégiennes arrivent enfin à la fontaine d'Eterna, mais vont devoir affronter des épreuves bien plus psychologiques pour obtenir peut-être l'Escudo essentiel à la confection de leurs futures armes ! :S
Vous trouverez la vidéo juste ci-dessous :
<<lien vidéo>>
Je me permets aussi de vous mettre le texte de la vidéo concernant cet analyse d'épisode juste ci-dessous (en Français, en Anglais et en Espagnol) ^^
Sur ce, je vous laisse et je vous dis "Ja Ne" ! ;)
Vendredi soir, c'est le jour de ma chronique "Au fil de mes lectures" où je vous parle de mes lectures régulières, générales comme jeunesses. Et aujourd'hui, je vais plutôt vous parler d'un livre faisant office de témoignage concernant un auteur et père d'enfant autiste dans "Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres" de Maxime Gillio.
Maxime Gillio
Résumé de l'histoire :
Par rapport à d'autres ouvrages que je lis, celui-ci est un cas bien particulier, car il est inspiré d'une histoire vraie.
Maxime Gilio est père d'une fille nommée Gabrielle atteinte d'autisme avec syndrome Asperger. A travers leurs souvenirs en commun et leur combat pour faire accepter cet handicap à la société, Maxime Gilio retrace ici, non pas forcément un livre pour aider les parents d'enfants Asperger dans leur quotidien, mais plutôt un parcours de vie où un père attentionné va tout faire pour aider sa fille à vivre avec son handicap et pour ainsi lui permettre de s'ouvrir aux autres.
Mon avis :
Pour ceux qui me suivent et me connaissent, l'autisme est un sujet qui me concerne depuis maintenant un bon bout de temps. Pendant longtemps, les gens ont eu de nombreux apprioris sur cet handicap peu connu : certes, ce sont des personnes au premier abord avec de nombreuses capacités intellectuelles importantes, mais qui, si on creuse un peu dans leur subconscient, présente de palpables fragilités sociales qui les font se connecter du reste du monde et ne leur permettent pas de vivre comme des êtres "normaux".
Au début de ma lecture, j'avais peur que l'auteur nous raconte une histoire sombre avec des propos trop profonds et scientifiques sur l'autisme. Au contraire, Maximie Gilio a tenu absolument à faire le point sur ce sujet à travers son témoignage, celui d'un père d'enfant autiste Asperger qui doit soutenir sa fille et va en apprendre plus sur ses spécificités. Son livre nous plonge donc dans la réalité de sa famille dont la fille, Gabrielle, est diagnostiquée autiste. Le verdict de ce syndrome tarde à être établi (C'est malheureusement un fait bien réel arrivé à de nombreuses personnes Asperger) puis le couperet tombe : Comment peut-on réagir après avoir appris une nouvelle aussi brutale ? Il faut essayer de préparer cet enfant à devenir un adulte autonome, mais par où doit-on s'y prendre ? Comment réagir également face à des colères intempestives, des peurs irraisonnées et des réactions inattendues comme se précipiter pour mettre ses doigts dans les narines des inconnus ? De nombreuses questions qui peuvent faire peur à certaines personnes sur le moment, mais auxquels l'auteur va tenter d'y répondre en évoquant son quotidien avec sa fille.
En parlant de son quotidien, celui-ci (malgré le sujet sensible) est formée de situations vraiment cocasses, et l'auteur semble vouloir les traiter légerement mais d'autres dures de manière plus dures, pour donner un véritable contraste réel de la vie de tous les jours. Maximie Gilio nous fait bien comprendre dans son récit qu'il est difficile pour sa fille de suivre la classe et que tout devient pratiquement insurmontable lorsque la fillette devient peu à peu une adolescente autiste, car les tourments propres à l'adolescence s'ajoutent à ceux du handicap (injustice et harcèlement entre autres, qui sont des fléaux communs à ces êtres plus complexés que les autres). On sent que Maxime Gilio veut bien faire et aider son enfant, mais par moments il se sent impuissant. Comme il l'écrit si bien : « Tout ce que je sais avec certitude, c'est que sa souffrance est croissante, et qu'avec son mal-être se manifestant avec toujours plus de violence, ce sont des années de souvenirs enfouis qui me submergent, de peurs refoulées, de frustrations tues pendant trop longtemps, de témoignages d'amour que nous n'avons pu échanger, de choses qui n'ont jamais été et ne seront jamais. ». Il veut préparer sa fille pour l'avenir, mais qu'en est-il si l'enfant n'est pas autonome justement ? : "J'ai peur de te laisser partir, mais j'ai peur que tu ne partes jamais."
Pourtant, certains événements de la vie de Gabrielle sont dépeints avec tendresse et douceur, ce qui donne de nombreux moments touchants entre le père et la fille. Il y a aussi une bonne dose de dérision et beaucoup d'humour dans certains propos ou situations et Maximie Gilio arrive à dédramatiser cette maladie qui est encore trop mystérieuse aux yeux des gens tout en étant très honnête sur les difficultés que peuvent rencontrer des parents d'enfants autistes. Ce n'est pas juste un auteur qui écrit un livre sur l'autisme, c'est avant tout un papa qui veut bien faire en racontant sa propre tranche de vies pour donner de l'espoir aux parents d'enfants autistes en manque de soutien positif. Il en parle avec du recul, ça donne vraiment quelque chose de plaisant à lire et de léger malgré le sujet qui est difficile. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est qu'il s'autorise quelques moqueries envers sa fille (qu'elle ne comprend pas toujours, le second degré étant difficile à discerner chez les personnes Asperger), c'est mignon et toujours bienveillant. J'ai très souvent souri, j'ai aussi beaucoup ri, j'ai relu des passages plusieurs fois tellement je les trouvais beaux et si bien écrits...
On passe du rire aux larmes et on est pris aux tripes par les mots de l'auteur, la mise à nu de ses sentiments. En tant que parent, on ne peut qu'être touché par ce désir de voir son enfant heureux, révolté par la prise en charge désastreuse, de l'éducation nationale notamment (l'auteur écrit notamment ceci à ce sujet : "En ce sens, c'est le système qui est fautif, de ne pas préparer ses enseignants à une problématique de plus en plus prégnante."), bouleversé par le sentiment d'impuissance ressenti par ce père qui se bat pour et contre sa fille. Un parent s'inquiète en permanence pour son enfant, souffre de le voir malheureux et espère de tout son coeur qu'il aura une belle vie. En tant que « sans enfant », je pense que l'on est également bousculé par ce livre ^^
L'auteur nous donne donc une belle lecon de vie : on apprend à accepter de vivre avec eux et on s'émerveille des moindres petits progrès de Gabrielle. Ce très beau récit est empreint de chaleur et nous met en face de cet handicap qui ne se voit pas et que l'on peut avoir du mal à se comprendre. Il est bon de savoir que 80 000 personnes en France en souffre et que la prise en charge est loin d'être parfaite et que les familles doivent régler cela le plus souvent livrées à elles-mêmes sans aides sociales.
Ma note :
En toute franchise, "Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres" est un sublime texte qui touchera non seulement les parents d'enfants autistes Asperger, mais qui saura aussi intéresser vivement les personnes à la recherche d'informations sur cet handicap. J'ai eu plus de facilité à lire et comprendre cette oeuvre que celle de Josef Schovanec, qui certes est vraiment bien écrite aussi, mais qui part dans des réflexions plus philosophiques et des digressions beaucoup trop présentes. Pour en revenire au livre de Maxime Gilio, je lui donne un 8,5/10, pour m'avoir fait rire et pleuré autour d'un sujet que je ne connais que trop bien.
Petite anecdote sympathique pour conclure le numéro du jour : mon père, qui avait fait un DU Autisme, était venu au salon Lire en Poche en 2019, où il a pu rencontrer Maxime Gilio justement et discuter avec lui de cet handicap et de comment ils l'ont vécu au quotidien. Un joli petit instant de débat où nous nous sommes rendus compte du chemin encore à parcourir pour l'aide à l'handicap... Ce roman, selon moi, mérite vraiment de devenir une référence pour la reconnaissance de l'autisme dans la littérature.
"Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres"
Ce résumé peut contenir des spoilers (Vous êtes prévenus !) ^^
Nous suivons donc Hikaru, Umi et Fuu dans leur voyage vers la fontaine d’Eterna, où elles vont devoir récupérer l’Escudo, le minerai légendaire essentiel à la confection de leurs armes de Magic Knights. Elles suivent donc Mokona au pas de course dans la Forêt du Silence. Sur la route, elles ne cessent de croiser des monstres (d’ailleurs, Umi pense que Mokona fait exprès de les amener jusqu’à eux), mais Hikaru arrive à chaque fois à les neutraliser avec son épée (En tout, elle en tue deux, et Umi et Fuu sont quant à elles plus sur la réserve, à la limite apeurées par chaque attaque). Alors qu’elles sont en train d’avancer petit à petit, Hikaru semble sentir que quelqu’un les observe, ce qui ne rassure pas du tout Umi.
Face à autant de créatures à affronter, Fuu suggère à ses camarades de garder leurs armes à portée de mains plutôt que de les laisser cachées dans leurs gants, en prévisions d’autres attaques. C’est alors qu’un troisième monstre sort du sol sous Hikaru, qui leur demande de vite sortir leurs armes pour se battre. Elles veulent le faire mais elles ont la mauvaise surprise de voir derrière elle une autre créature ressemblant à une plante carnivore, qui les capture aussitôt avec ses ronces. Hikaru, de son coté, se démène avec le monstre-mante religieuse et veut aller aider ses amies, mais elles constatent toutes subitement que quelque chose a coupé le monstre-plante en deux, la tuant sur le coup.
Après avoir récupéré Mokona, elles constatent la présence face à elle d’un jeune homme aux cheveux verts et portant une cicatrice sur le visage, nous faisant déduire qu’il s’agit de leur sauveur. Hikaru en profite alors pour le remercier de les avoir aidé, tant que le jeune homme leur demande en retour qui elles sont. Après s’être chacune présenté, leur sauveur leur indique qu’il se nomme Ferio et leur fait remarquer qu’elles sont imprudentes de se promener dans la forêt du Silence sans armes, tout en insinuant qu’elles sont suicidaires, parce que le lieu grouille de centaines de milliers de monstres selon lui (ce qui ne rassure pas du tout les filles au passage). Il décide de leur proposer ses services de garde du corps, en vantant ses mérites au combat et en appuyant sur le fait qu’elles ne sortiront jamais de la forêt vivantes. Hikaru décline l’intention de la part de leur groupe, car elles n’ont pas le moyen de le payer, mais Ferio leur demande simplement de la nourriture en retour, n’ayant pas mangé depuis un bon bout de temps. Ne sachant pas vraiment où en trouver, on constate ensuite que la gemme de Mokona se mit à briller et lance un rayon magique vers Ferio, qui se retrouve aussitôt sous une montagne de victuailles. Face à ce tour de magie, les collégiennes compliment Mokona sur ses pouvoirs, tandis que Ferio, après avoir bien mangé, conclut que leur accord est valide.
Cependant, Umi et Fuu, par rapport à Hikaru optimiste de recevoir son aide, sont méfiantes vis-à-vis de lui, pensant qu’il pourrait s’agir d’un sbire de Zagato et qu’il jouerait un double-jeu pour attirer leur sympathie. Umi, à son tour, refuse l’offre de protection de Ferio, mais consent au nom de toutes à lui donner en retour toute la nourriture qu’il désire. Ferio insiste sur le fait que les laisser sans escortes serait de la folie, flattant au passage la beauté d’Umi, qui en est plus que touché. Elle se tourne ensuite vers Fuu, la suppliant de le prendre à leur service. Mais Fuu, toujours sur la défensive, cherche à savoir si Ferio prétend être réellement un chasseur. Celui-ci finit par leur avouer qu’il est en réalité un guerrier, qu’il a tenu lui aussi à combattre Zagato à une époque, mais qu’ayant été démasqué et de peur de se faire capturer, il a préféré se cacher dans la foret du silence, mais il n’arrive plus à en sortir. Fuu, cependant, ne croit pas totalement à son récit, ne supportant le fait qu’il leur ai menti sur son identité. Ferio lui fait remarquer son côté perspicace et lui promet de ne plus rien leur cacher, ce que Fuu apprécie mieux.
Par la suite, les filles continuent leur périple, suivies par Ferio à l’arrière. Discutant entre elles, elles se demandent vraiment quelles sont les intentions du jeune homme à leur égard. Fuu pense même qu’il voudrait leur voler Mokona et propose à ses amies de le semer. Mais Ferio n’est pas dupe et arrive à les rattraper à chaque fois.
La nuit tombe ensuite, et les filles ne savent pas où et comment elles vont dormir cette nuit dans un lieu aussi hostile. Mokona fait de nouveau briller sa gemme et fait apparaître une cabane magique en forme d’oeuf, sous les yeux ébahis des collégiennes. A l’intérieur, elles constatent que tout est meublé, qu’elles ont même des pyjamas à disposition et de la nourriture à volonté. Hikaru demande à Fuu si elle peut amener à manger à Ferio resté dehors. Fuu accepte cette idée, mais préfère que ce soit elle-même qui y aille, ayant peur que son amie s’attendrisse devant lui.
A l’extérieur, Fuu amène donc un panier rempli de nourriture à Ferio hébergé sous un arbre, qu’elle lui dépose non loin de lui. Elle s’en va pour rentrer dans la cabane, mais le jeune homme la stoppe pour le demander de rester un peu avec lui. La jeune fille pense au départ que c’est une mauvaise plaisanterie venant de sa part, mais Ferio lui fait comprendre qu’il veut juste de la compagnie pendant qu’il mange. Fuu sent qu’elle a été un peu dur avec lui, mais préfère retourner avec ses amis dans la cabane.
Le lendemain, toujours sur la route, les filles doivent toujours combattre autant de monstres, Ferio toujours derrière elles. Umi est de plus en plus irritée envers Mokona, qui ne cesse de les amener vers des créatures de plus en plus dangereuses. Quelques kilomètres plus loin, elle déchante vite, car nos héroïnes tombent dans un champ, où autour d’une pierre noire brillante, sont regroupés de nombreux monstres. Mokona veut continuer son chemin vers eux justement, mais Umi l’arrête bien vite, car les jeunes filles ne pouvant pas les affronter tous en même temps.
Face à cette impasse, Hikaru propose à ses amies de donner conseil à Ferio. Fuu hésite, à cause des mensonges de Ferio, mais Hikaru, lui faisant comprendre qu’ils sont seules livrées à elles-mêmes, sans Clef et Presea à leurs côtés, et que Ferio connaît bien la forêt du silence. Celui-ci, les ayant écouté de loin, leur donne plus d’informations sur le lieu en question : la forêt du silence a toujours été maléfice, annulant la magie et grouillante de monstres, bien avant Zagato. Selon lui, cette aura néfaste semblerait venir de la pierre noire au milieu du champ de créatures, et elle rendrait celles-ci plus démoniaques. Hikaru comprend alors qu’il faut briser la pierre pour arrêter tout cela, mais Umi l’arrête aussitôt, lui faisant remarquer le nombre d’ennemis important autour. L’équipe décide donc de se couper en deux binômes : le premier attirera l’attention des monstres et le second détruira la pierre. Ferio veut se porter volontaire à la diversion, mais les filles refusent.
Ferio revient ensuite sur le fait qu’elles ait parlé de Clef plus tôt. Hikaru veut lui raconter comment elles l’ont rencontré, mais Fuu la somme de se taire, craignant que le jeune homme ne soit pas fiable du tout. Ferio tente de leur faire comprendre une nouvelle fois qu’il n’est pas mauvais, car comprenant qu’elles sont les Magic Knights venues délivrer la Princesse Emeraude et leur indiquant que c’est aussi son objectif. Il en vient alors à leur raconter son passé : artiste ambulant, il n’a jamais connu ses parents. Dans un flash-back, on apprend qu’il avait été invité une fois au palais avec sa troupe pour faire des tours. Il s’y était promené sans autorisation et par curiosité, et lors de son exploration, il en était venu à ouvrir une boîte où se trouvaient des bijoux en forme d’oeufs. Cependant, il se fit attraper par les gardes, pensant qu’il allait voler ce coffret, et fut présenté à la Princesse Emeraude, pensant recevoir une grave punition. Mais il n’en fut rien, car elle demanda à ses gardes de le relâcher, prétextant avoir offert ces bijoux comme présent au jeune homme. Pour ce geste de bonté envers lui, Ferio doit sa vie à la Princesse et désire plus que détruire Zagato. Pourtant, il leur fait encore croire que c’est un mensonge, mais tient quand même à aider les Magic Knights à sauver ce monde.
Donc, Hikaru et Umi se chargent d’attirer l’attention des monstres, tandis que Fuu et Ferio vont aller détruire la pierre. Alors que le premier binôme se dirige au combat, Fuu restée silencieuse depuis un moment, demande à Ferio si au fond son histoire était vrai, ce à quoi il lui répond que c’est fort probable, mais lui fait comprendre que la jeune fille peut choisir de le croire ou non. Hikaru et Fuu tuent à tour de bras de nombreuses créatures, non sans difficultés, car étant en quasi-surnombre tout le temps. Cependant, elles dégagent une voie à Fuu et Ferio vers la pierre, qui s’y précipitent.
Le jeune homme demande à Fuu de rester en arrière, ce que la collégienne refuse catégoriquement. S’approchant de plus en plus de la pierre, Ferio sent qu’une force mystique venant de cette dernière l’affaiblit. De plus, son corps se mit à léviter dans les airs et se transforme petit à petit en pierre, tandis qu’il se sent happé sans défenses vers la pierre. Ordonnant à Fuu de ne pas approcher et de décocher une flèche pour briser l’entité maléfique, il tente de s’accrocher à son épée plantée dans le sol. Fuu, terrifiée et impuissante, pense qu’elle n’y arrivera, la pierre étant trop solide et trop loin de son champ de vision. Pour l’encourager, Ferio lui rappelle qu’à Cefiro, la volonté rend plus fort les gens, et que si elle y croit de tout son coeur, la flèche touchera la pierre. Fuu, de nouveau sereine et confiante, décoche une flèche qui se fige aussitôt dans la pierre, qui s’écroule au sol en perdant tous ses pouvoirs, permettant aux monstres de redevenir des animaux. Fuu va ensuite voir l’état de Ferio, qui se réveille dans ses bras, en la complimentant sur son attaque, tout en la taquinant sur le fait qu’elle doit encore progresser. Cependant, Fuu ne le prend pas mal, au contraire soulagée de le voir en vie.
Plus tard dans la journée, Ferio et les Magic Knights décident de se séparer, le jeune homme cherchant seulement à sortir de la forêt du silence. Il offre à Fuu un des bijoux en forme d’oeuf que la Princesse Emeraude lui avait donné, en lui expliquant qu’en le serrant fort et en faisant un vœu, celui-ci pourrait se réaliser. Umi, un peu jalouse, lui demande pourquoi elles n’ont pas de cadeaux, ce à quoi Ferio rétorque avant de les quitter que Fuu est sa préférée, ce qui touche plus que jamais le cœur de la principale concernée.
Pour conclure l’épisode, nous retournons quelques instants dans l’antre des méchants, où Zagato et Innova, à travers le miroir magique, constatent que les jeunes filles ont survécu à la forêt du silence.
This summary may contain spoilers (You are warned !) ^^
We follow Hikaru, Umi and Fuu on their journey to the fountain of Eterna, where they will have to recover the Escudo, the legendary ore essential to the making of their Magic Knights weapons.So they follow Mokona to the race in the Forest of Silence.On the road, they do not cease to cross monsters (besides, Umi thinks that Mokona did on purpose to bring them to them), but Hikaru manages each time to neutralize them with his sword (In all, it kills two, and Umi and Fuu are more on the reserve, at the limit frightened by each attack).While they are moving forward little by little, Hikaru seems to feel that someone is watching them, which does not reassure Umi at all.
Faced with so many creatures to face, Fuu suggests to his comrades to keep their weapons at hand rather than leave them hidden in their gloves, in anticipation of other attacks.It was then that a third monster came out of the ground under Hikaru, who asked them to quickly take out their weapons to fight.They want to do it but they have the bad surprise of seeing behind it another creature resembling a carnivorous plant, which immediately captures them with its brambles.Hikaru, on the other hand, struggles with the religious mantis-monster and wants to go help her friends, but they all suddenly find that something cut the plant-monster in half, killing her instantly.
After having recovered Mokona, they note the presence in front of her of a young man with green hair and a scar on his face, making us deduce that it is their savior.Hikaru takes the opportunity to thank him for having helped them, as long as the young man asks them in return who they are.After each of them introduced themselves, their savior pointed out to them that his name was Ferio and pointed out to them that they were reckless to walk in the forest of Silence without arms, while insinuating that they were suicidal, because the place is teeming with hundreds of thousands of monsters according to him (which does not reassure the girls at all).He decides to offer them his services of bodyguard, extolling his merits in battle and pressing the fact that they will never leave the forest alive.Hikaru declines the intention on the part of their group, because they do not have the means to pay it, but Ferio simply asks them for food in return, having not eaten for a long time.Not really knowing where to find any, we then find that the gem of Mokona began to shine and launches a magical ray towards Ferio, which immediately finds itself under a mountain of food.Faced with this magic trick, the schoolgirls compliment Mokona on her powers, while Ferio, after eating well, concludes that their agreement is valid.
However, Umi and Fuu, compared to Hikaru optimistic of receiving his help, are distrustful towards him, thinking that he could be a henchman of Zagato and that he would play a double game to attract their sympathy. Umi, in turn, refused Ferio’s offer of protection, but agreed in the name of all to give him back all the food he desired. Ferio insists that leaving them without escorts would be madness, flattering the beauty of Umi, who is more than touched by it. She then turns to Fuu, begging her to take him to their service. But Fuu, always on the defensive, tries to find out if Ferio really claims to be a hunter. He ends up confessing to them that he is in fact a warrior, that he also wanted to fight Zagato at one time, but that having been unmasked and for fear of being captured, he preferred to hide in the forest of silence, but he does not manage to come out anymore. Fuu, however, did not fully believe his story, not supporting the fact that he lied to them about his identity. Ferio points out his perceptive side and promises him to not hide anything from them, which Fuu likes better.
Afterwards, the girls continue their journey, followed by Ferio in the back.Talking to each other, they really wonder what the young man’s intentions are for them.Fuu even thinks that he would want to steal Mokona from them and offers his friends to lose him.But Ferio is not fooled and manages to catch them every time.
Then night falls, and the girls do not know where and how they will sleep that night in such a hostile place.Mokona makes her gem shine again and brings out a magic egg-shaped hut, under the astonished eyes of the schoolgirls.Inside, they find that everything is furnished, that they even have pajamas available and food at will.Hikaru asks Fuu if she can bring food to Ferio staying outside.Fuu accepts this idea, but prefers that it be she who goes there, fearing that her friend will soften in front of him.
Outside, Fuu brings a basket full of food to Ferio, housed under a tree, which she drops off not far from him.She leaves to enter the cabin, but the young man stops her to ask him to stay with him for a while.The girl initially thinks it’s a bad joke on her part, but Ferio makes her understand that he just wants company while he eats.Fuu feels that she was a little hard on him, but prefers to go back with his friends in the cabin.
The next day, still on the road, the girls still have to fight so many monsters, Ferio always behind them.Umi is increasingly irritated towards Mokona, who keeps bringing them to more and more dangerous creatures.A few kilometers further, it quickly unleashes, because our heroines fall into a field, where around a brilliant black stone, are grouped many monsters.Mokona wants to continue her way towards them precisely, but Umi stops her very quickly, because the girls cannot face them all at the same time.
Faced with this impasse, Hikaru offers her friends to give advice to Ferio.Fuu hesitates, because of Ferio’s lies, but Hikaru, making him understand that they are the only ones left to themselves, without Clef and Presea at their side, and that Ferio knows the forest of silence well.This one, having listened to them from afar, gives them more information about the place in question: the forest of silence has always been a curse, cancelling the magic and swarming with monsters, long before Zagato.According to him, this evil aura would seem to come from the black stone in the middle of the field of creatures, and it would make them more demonic.Hikaru then understands that it is necessary to break the stone to stop all this, but Umi immediately stops him, pointing out the large number of enemies around him.The team decides to cut themselves into two pairs: the first will attract the attention of the monsters and the second will destroy the stone.Ferio wants to volunteer for the diversion, but the girls refuse.
Ferio then goes back to the fact that they talked about Clef earlier.Hikaru wants to tell him how they met him, but Fuu tells him to keep quiet, fearing that the young man is not reliable at all.Ferio tries to make them understand once again that it is not bad, because understanding that they are the Magic Knights who came to deliver the Princess Emerald and telling them that this is also his goal.He then comes to tell them his past: walking artist, he never knew his parents.In a flashback, we learn that he had been invited once to the palace with his troupe to do tricks.He had wandered there without permission and out of curiosity, and during his exploration, he had come to open a box containing egg-shaped jewellery.However, he was caught by the guards, thinking that he was going to steal this box, and was presented to the Emerald Princess, thinking he would receive a serious punishment.But this was not the case, for she asked her guards to release him, claiming to have offered these jewels as a present to the young man.For this gesture of kindness towards him, Ferio owes his life to the Princess and desires more than to destroy Zagato. Yet, he still makes them believe that this is a lie, but still insists on helping the Magic Knights save this world.
So, Hikaru and Umi are in charge of attracting the attention of the monsters, while Fuu and Ferio are going to destroy the stone.While the first pair went into battle, Fuu remained silent for a while, asked Ferio if his story was true, to which he replied that it is very likely, but made him understand that the girl may choose to believe him or not.Hikaru and Fuu kill in turn many creatures, not without difficulties, because being almost in excess all the time.However, they cleared a way for Fuu and Ferio to the stone, which rushed there.
The young man asks Fuu to stay behind, which the schoolgirl categorically refuses.Drawing closer and closer to the stone, Ferio felt that a mystical force coming from it weakened him.Moreover, his body began to levitate in the air and gradually transforms itself into stone, while he feels himself drawn helplessly towards the stone.Ordering Fuu not to approach and to shoot an arrow to break the evil entity, he tries to cling to his sword planted in the ground.Smoked, terrified and helpless, thinks she won’t make it, the stone being too solid and too far from her field of vision.To encourage her, Ferio reminds her that in Cefiro, the will makes people stronger, and that if she believes it with all her heart, the arrow will touch the stone.Smoked, serene and confident again, unleashes an arrow that immediately freezes in stone, collapses on the ground by losing all its powers, allowing monsters to become animals again.Fuu then goes to see the state of Ferio, who wakes up in his arms, complimenting her on her attack, while teasing her about the fact that she still has to progress.However, Fuu does not take it badly, on the contrary relieved to see him alive.
Later in the day, Ferio and the Magic Knights decide to separate, the young man only trying to get out of the forest of silence.He offers Fuu one of the egg-shaped jewels that the Emerald Princess had given him, explaining to him that by holding him tightly and making a wish, it could be fulfilled.Umi, a little jealous, asks him why they have no gifts, to which Ferio replies before leaving them that Fuu is his favorite, which touches more than ever the heart of the main concerned.
To conclude the episode, we return for a few moments in the den of the villains, where Zagato and Innova, through the magic mirror, find that the young girls have survived the forest of silence.
Dans "Mag'Adaptation", je vous parlerai d'adaptations d'oeuvres littéraires connues (françaises ou internationales) en format mangas (CQFD). Pour ceux qui doivent me connaître, j'adore lire depuis l'enfance, et les mangas ont très tôt fait partie de mon univers littéraire. Depuis mes études de lettres notamment, j'ai eu souvent l'occasion de tomber sur des mangas cherchant à vouloir rendre accessible les grands classiques de la littérature en bandes dessinées ou en mangas. Et c'est ce dont je vais vous parler à travers cette nouvelle thématique ! ;)
Aujourd'hui, je vais vous parler d'une oeuvre datant du début du XXe siècle, de 1900 précisément (mais qui fut tardivement édité chez nous en France, en 1931). Il s'agit d'un véritable classique de la littérature jeunesse aux USA, qui a été mis en lumière grâce au film de 1939 réalisé par Victor Fleming : "Le Magicien d'Oz" de Lyman Frank Baum.
"Le Magicien d'Oz" de L. Frank Baum
(VO : 1900 ; VF : 1931)
(Librio Imaginaire)
125 pages, 2 €
"Le Magicien d'Oz"de L. Frank Baum
(Les Classiques en Manga, Nobi Nobi)
176 pages, 8,90 €
Résumé de l'intrigue littéraire :
Une petite fille prénommée Dorothée (ou Dorothy selon les traductions) et son petit chien Toto, qui habitent au Kansas, sont enlevés un jour avec leur maison par une tornade et transportés dans un pays merveilleux du nom d'Oz. La maison tombe sur la méchante sorcière de l'Est et la tue sur le coup ; Dorothée récupère les souliers d'argent de la sorcière. Pour trouver un moyen de rentrer au Kansas, la gentille sorcière du Nord lui conseille de s'adresser au grand et puissant magicien d'Oz, qui réside dans la Cité d'Émeraude.
Pour s'y rendre elle doit suivre une route de brique jaune. En chemin, Dorothée va rencontrer un épouvantail qui se plaint de ne pas avoir de cerveau, un bûcheron en fer blanc qui regrette de ne pas avoir de cœur, et un lion qui déplore son manque de courage. Suivant Dorothée, tous les trois se rendent auprès du magicien pour qu'il leur accorde ce qui leur manque...
Que lire pour découvrir l'oeuvre ?
Livre VS Manga !
Round 1 - Le livre :
Les points positifs :
- L'histoire du "Magicien d'Oz" peut (selon moi) se lire à n'importe quel âge : c'est une remarque que je fais souvent au sujet de livres comme "La Petit Princesse" ou encore "Un chant de Noel", qui en plus de raconter des intrigues simples et efficaces pour être comprises de tous, arrive à transmettre à la seconde lecture à l'âge adulte une dimension historique et philosophique plus vaste. C'est évidemment le cas du livre du jour. A chaque lecture, on a le plaisir de voir que l'histoire ne tombe jamais dans le gnan-gnan.
- Ici, il est intéressant de comprendre une fois mature que le roman de Lyman Frank Baum pourrait être une allégorie économique des USA. Cette théorie, datant des années 1960 et néanmoins controversée, insinuerait que Dorothy représente l'Américain moyen du début du XXe siècle, le bûcheron de fer blanc les ouvriers, ou encore que l'épouvantail serait le porte-parole des agriculteurs. Elle est d'autant plus appuyée par le fait que la tornade qui emporte l'héroine à Oz pourrait symboliser l'impact de la Grande Dépression qui a eu lieu sur les Etats-Unis dans les années 1930. Mais en sachant que le livre a été publié en 1900 en version originale, puis en 1931 en version française, il se peut que cette théorie ait été appuyée à cause du contexte des années 1930 qui avait marqué le public européen de l'époque. Perso, je trouve cette théorie intéressante, quoique très éloignée de mes aptitudes culturelles.
- Ce livre est un véritable stimulant pour l'imagination du lecteur : quelque soit l'âge, on se laisse très facilement emporter par l'écriture de l'auteur à travers le pays d'Oz. On suit avec plaisir les pas de Dorothy et de son chien Toto sur le chemin de brique d'or, à la découverte de ses paysages et de ses habitants. Lyman Frank Baum nous dépeint ici un pays enchanté plaisant où l'évasion est la bienvenue et où on aimerait en explorer chaque coin.
- Les points négatifs :
- Je mets ce point ici, parce qu'elle me semble étrange et peut perturber la compréhension de la lecture quand on la connaît. Il est intéressant (mais aussi intriguant) de comprendre une fois mature que le roman de Lyman Frank Baum pourrait être une allégorie économique des USA. Cette théorie, datant des années 1960 et néanmoins controversée, insinuerait que Dorothy représente l'Américain moyen du début du XXe siècle, le bûcheron de fer blanc les ouvriers, ou encore que l'épouvantail serait le porte-parole des agriculteurs. Elle est d'autant plus appuyée par le fait que la tornade qui emporte l'héroine à Oz pourrait symboliser l'impact de la Grande Dépression qui a eu lieu sur les Etats-Unis dans les années 1930. Mais en sachant que le livre a été publié en 1900 en version originale, puis en 1931 en version française, il se peut que cette théorie ait été appuyée à cause du contexte des années 1930 qui avait marqué le public européen de l'époque. Perso, je trouve cette théorie intéressante, quoique très éloignée de mes aptitudes culturelles, mais elle peut faire perdre un peu de sa magie à l'ouvrage. Mieux vaut ne pas la prendre en compte quand on commence la lecture...
- Le personnage-titre, le Magicien d'Oz, n'apparaît que quelques pages et n'a pas un immense rôle dans l'intrigue. Il est une solution-clé pour Dorothy et les autres à leurs solutions... mais se révèle être un faux espoir ! (Je n'en spoile pas plus, pour que vous puissiez comprendre pourquoi pendant votre lecture...). Certes, c'est pour plus appuyer la morale de la fin de l'histoire, mais il aurait été intéressant de lui donner quelques aptitudes réalistes, pour aider ne serait-ce qu'un peu les héros (Spoiler - surligner la partie avec votre souris : en plus de ne pas être magicien - juste un prestidigitateur et escroc, il tente d'offrir à Dorothy un départ en montgolfière pour le Kansas... qui se solde par un échec cuisant et la disparition accidentelle du dit magicien ^^').
- La Méchante Sorcière de l'Ouest, certes machiavélique, se fait battre trop rapidement je trouve. Son point faible était très intéressant, mais aurait pu être mieux développé dans le livre. Certes, sa mort est mémorable, mais arrive de manière trop abrupte pour comprendre quoi que ce soit.
Round 2 - Le manga :
Les points positifs :
- Au début du manga, le mangaka a tenu à dessiner un plan du pays d'Oz, afin que le lecteur puisse se repérer dans l'espace de cette dimension et découvrir un peu mieux la géographie de ce pays (On voit bien ainsi quelle Sorcière gouverne telle région, et où se trouve la Cité d'Emeraude). Une idée plus qu'originale, qui m'a rappelé fortement les "Chroniques de Narnia" et les romans "A la croisée des mondes".
- Le manga possède des dessins enfantins, ce qui donne une jolie imagerie. Certains pourraient ne pas aimer ce genre de coup de crayon (les compagnons de Dorothy font gamins, par rapport aux Sorcières), mais personnellement, cela ne m'a pas dérangé plus que ça.
- La Dorothy de cette adaptation a réussi à me faire oublier Judy Garland ! XD C'est une boutade, mais pendant la lecture, j'ai trouvé cette représentation plus proche du personnage du roman... donc plus fidèle et attachante. Le mangaka a réussi à faire ressortir chez elle la candeur de l'enfance, ainsi que la maturité d'une jeune fille en devenir.
- Les paysages sont aussi très bien dépeints : tout comme dans le roman, on sent bien que le mangaka a voulu retranscrire l'écrit de Lyman Frank Baum. On sent un véritable contraste entre le Kansas triste et pauvre et Oz le pays coloré. La route pavée d'or brille plus que jamais, la Cité d'Emeraude est resplendissante et l'Antre de la Sorcière fait vraiment frémir. Même si c'est dessiné en noir et blanc, j'ai pu percevoir ces couleurs et me projeter dans cet univers merveilleux.
- Les points négatifs :
- Même si le manga respecte à la lettre la chronologie du livre, on sent que l'action va parfois trop vite. Les rencontres prennent le temps de se faire, mais les combats sont rushés je trouve. Pourtant, ces moments sont super importants dans l'histoire, car ils mettent en valeur les compagnons de Dorothy. Certes, ils ont leurs personnalités propres, mais le fait de ne pas les avoir assez mis en avant au combat m'a un peu attristé.
- D'ailleurs, en parlant d'eux, l'Epouvantail, le Bûcheron et le Lion, après l'arrivée de la Gentille Sorcière du Nord, n'ont plus le droit à aucun développement. Plus haut, je disais qu'ils allaient par la suite protéger d'autres peuples d'Oz et même les gouverner... mais dans le manga, cela n'est pas cité, ce qui est dommage. Alors d'accord, ils sont devenus plus intelligents, plus émotifs et courageux... et après c'est tout ?!
Qui gagne le match ?
Selon moi, "Le Magicien d'Oz" est une oeuvre aux multiples facettes. Tantôt pour enfants, tantôt pour adultes, elle n'a quasiment pas vielli depuis plus d'un siècle et demeure encore aujourd'hui un classique indémodable de la littérature jeunesse. Que ce soit à 7 ou à 77 ans, on s'attache facilement à la candeur de Dorothy, ainsi qu'aux pitreries de ses compagnons. On adore explorer le pays d'Oz avec eux, en rencontrer les autochtones, affronter des méchants et y réaliser ses rêves les plus fous ! Je n'ai pas encore lu les suites, mais si je les trouve publiées en France, je n'hésiterai pas une seconde à me jeter dessus.
L'adapter en manga était, je trouve, vraiment une idée excellente, car cela permet de mieux découper les aventures de cette petite fille dans un monde féérique, comme une Alice errant dans le Pays des Merveilles. Le dessin japonais arrive à faire ressortir les décors, les émotions des personnages et les effets magiques d'une manière sublime et détaillée, sans trahir l'essence de l'oeuvre... et lui donner même une touche de fraîcheur. Pour les générations n'ayant pas vu le film avec Judy Garland, c'est une bonne idée de découverte avant la projection de ce chef d'oeuvre du cinéma.
And the winner is... le livre et le manga !
EX-AEQUO !
Voilà, j'espère que ce numéro de "Mang'Adaptation" aura égayé votre soirée ^^
Pour le conclure comme il se doit, je vous mets le lien en-dessous de la performance vocale de Judy Garland dans le rôle de Dorothy avec "Somewhere Over The Rainbow" ;) Il n'y a pas si longtemps, j'avais vu le film "Judy" consacré à sa fin de carrière et marquée pendant longtemps par ce film qui l'a révélé. Je vous le recommande vivement d'ailleurs ! ^^
Numéro de "Cosplay tout ce qu'il te plaît" assez spécial car je vous fais un petit bilan des cosplays que j'ai faits et portés en 2020. Certes, ils sont peu (au nombre de trois) mais je suis déjà vraiment contente de les avoir fabriqué <3
Je termine cet article en vous annonçant que je vais maintenant limiter cette chronique à un article tous les 2 mois, car le Covid-19 ayant limité les conventions et mon rythme de travail étant assez irrégulier dans la confection de mes cosplays, je serai moins productive dans cette catégorie.
Cela ne veut pas dire que je l'arrête complètement, rassurez-vous ! ;p Déjà, attendez-vous à ce que je commence à réfléchir sur les projets cosplays dont je vous avais parlé à la fin du mois de septembre... ;)
Sur ce, j'espère que ces photos en cosplays vous plairont et je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes de fin d'année ;)
Camus chevalier d'or du Verseau (Saint Seiya)
Marine chevalier d'argent de l'Aigle (Saint Seiya)
Edward Elric alias l'Alchimiste Fullmetal (Fullmetal Alchemist)
Cela faisait deux semaines que je ne vous avais pas publié d'avis sur mes lectures dans cette chronique. Je m'en excuse d'ailleurs, la fin de l'année ayant été difficile au niveau de mon travail et des vidéos tournées dans le cadre des RACAJ (Réactions A Chaud d'Animés Japonais) ^^' D'ailleurs, pour pouvoir mieux gérer le rythme, je vais désormais publier deux fois par mois un article concernant"Au fil de mes lectures", car étant donné que je suis aussi pas mal sur YouTube, je vais alterner entre ma passion pour les livres et les reviews sur Magic Knight Rayearth ;) (En espérant que vous arriverez à suivre mon rythme XD).
Afin de bien reprendre un rythme de lecture sain, je vous propose ce soir mon avis sur une bande dessinée que j'avais découverte au lycée et qui parle d'enfants livrés à eux-mêmes dans les années 1920 à travers un voyage dans un moyen de locomation leur permettant peut-être de pouvoir un jour trouver une famille stable : "Le Train des Orphelins" de Philippe Chariot et de Xavier Fourquemin.
Xavier Fourquemin
Résumé de l'histoire :
New-York, 1990. Dans sa résidence huppée de la Big Apple, Harvey n’est pas surpris par la visite de Jim. 70 ans plus tôt, les deux hommes, alors de jeunes garçons, faisaient connaissance à bord d’un train dit "des orphelins" ; un système d’adoption avait été mis en place à l'époque pour endiguer le nombre massif d'enfants abandonnés, sur la côte Est américaine, issus principalement de l’émigration européenne. Embarqués dans un étrange voyage, Jim et son petit frère expérimenteront la fraternité, l’amitié, la confiance, l’entraide, mais feront aussi les frais de la trahison de ceux qui feraient tout, faute d’être bien nés, pour être bien adoptés...
Mon avis :
Avant de lire cette bande-dessinée à l'époque, je suis d'abord allée à la pêche aux renseignements concernant ce fameux '"train des orphelins". Et j'ai eu la surprise de découvrir que celui-ci avait réellement existé ! L'ouvrage tente de retranscrire des faits authentiques, à savoir ces Orphan Train Riders dans lesquels des orphelins de New-York étaient entassés et expédiés dans le Middle West afin de leur apporter une structure familiale adéquate mais aussi de pallier au manque de main d'oeuvre, Philippe Charlot nous raconte notamment l'histoire centrée sur trois gamins déracinés. 250 000 enfants embarquèrent de New York entre 1850 et 1929 vers des régions en mal de population jeune et travailleuse. Si le placement d'enfants des rues relève d'une démarche louable, le philanthropisme de façade se lézarde rapidement lorsque l'on découvre les méthodes employées. Le placement se fait sans aucune vérification préalable, les enfants sont simplement étiquetés comme des animaux de foire et offerts à la première personne qui se manifeste. Sans compter les petits trafics menés par les adultes encadrant le voyage qui réservent à l'avance les « plus belles pièces » contre de confortables rémunérations. De fait, mieux valait être blond et en bonne santé pour trouver preneur. Le programme ne prenait par ailleurs pas en charge les enfants noirs (Je cite : « Que voudriez-vous que nous fassions de négrillons… nous sommes une institution caritative mais il y a des limites à tout").
C'est une partie de l'histoire que je ne connaissais vraiment pas avant et qui parait partir d'un bon sentiment (Mon côté historienne a adoré ça ^^) mais dont on entrevoit pourtant les limites dans ce premier tome (On pose juste le cadre de l'intrigue et certains personnages peinent encore à être développé). Je relirais les prochains avec une plaisir afin de m'assurer que la plupart des enfants iront bien (Car dans cette histoire, les enfants courent de nombreux dangers à être aussi indépendants et naifs. Il faut dire que je n'ai relu la bande-dessinée depuis la fac)...
A la fois tragique et empli d'espoir, ce premier opus alterne les périodes de 1990 et 1920, offrant ainsi une énigme supplémentaire (Qu'est-il donc passé entre temps dans les vies d'Harvey et de Jim ? Pourquoi tant de recherches concernant le passé de telle ou telle personnage ?). L'ambiance de cette bande dessinée balade le lecteur entre Oliver Twist et Lucky Luke. On retrouve bien dans les scènes à l'orphelinat la morale protestante typiquement américaine et la façon dont elle est appliquée de manière assez cynique à ces enfants des rues. Après tout, ils venaient de mettre fin à un commerce d'esclave qui avait duré 200 ans, alors pourquoi pas passer à des enfants blancs. Ce premier tome a surtout un rôle de présentation, mais les auteurs ont semé suffisamment d'éléments qui promettent des rebondissements (notamment la narration en flashbacks entre passé et présent) pour donner envie au lecteur de lire les tomes suivants.
Le dessin de Xavier Fourquemin est des plus réalistes et terriblement craquant et attachant, le trait est fin et soigné, mettant en avant l'espiéglerie des enfants et la sévérité des adultes et du temps qui passe. Les couleurs pétillent et sautent aux yeux. On n'a qu'une envie : se ruer tout de suite sur le second tome !
Les enfants ont été de suite adopté par moi car je les ai trouvé réalistes et le petit Joey m'a touchée avec ses peurs, légitimes, son amour pour son grand frère, qui le lui rend bien et sa manière de parler avec ses "Moi j'aime pas…". Cela faisait longtemps que je ne m'étais plus attaché à un gosse de bande-dessinée ;) Le cynisme de certaines personnes est bien mis en avant, la cupidité aussi (Caractéristiques que l'on ressent plus chez les adultes). De l'autre côté, certains étaient persuadés d'oeuvrer pour le bien des enfants, dont le directeur d'un orphelinat qui ne croyait pas à la théorie du mauvais sang et pensait qu'en sortant les enfants de leur milieu, on leur donnait une chance de faire mieux.
Ma note :
Ce premier tome du "Train des Orphelins" m'a énormément plu au niveau de son concept. Raconter l'histoire d'orphelins voyageant à bord d'un train toute l'Amérique à la quête d'une famille était une idée touchante et ingénieuse pour revisiter le thème de l'enfant abandonné et faire aussi découvrir aux jeunes comme aux adultes l'histoire de ces bambins parqués dans des wagons d'Est en Ouest. C'est pour tout cela que je lui donne un 8/10, parce que la bande-dessinée pose bien les bases d'une histoire d'amour fraternel et d'une féroce recherche de soi. Il me donne réellement envie de me relire la série entière, en sachant que ce premier tome est le premier de plusieurs arcs centrés sur les enfants suivis. J'ai plus qu'envie de voir ce que Jim va trouver aux archives et de savoir ce que les gamins vont vivre comme autres périples dans leur train...
Ce résumé peut contenir des spoilers (Vous êtes prévenus !) ^^
On retrouve le grand-prêtre Zagato et Innova, qui donne des ordres à Ascot et Caldina, deux autres sbires cachés derrière les cascades du cénacle, qui doivent arrêter des révoltes apparues aux quatre coins du pays. Alcyone leur demande si elle ne peut pas prendre sa revanche sur les Magic Knights, mais ceux-ci lui font comprendre qu’elle ne peut rien y faire, car les collégiennes sont entrées dans la forêt du silence, où la magie ne marche pas. De toute façon, Zagato souligne qu’elle est infestée de monstres qui se chargeront eux-mêmes de leur cas. Alcyone ne semble pas convaincue par cela, mais n’a pas le choix que d’obéir à son maître.
Concernant Hikaru, Umi et Fuu, celles-ci sont déposées par le griffon devant une grande maison au milieu de la forêt du silence, puis il disparaît mystérieusement juste après. Elles constatent aussi qu’il n’y aucune entrée visible pour pénétrer dans la maison. Umi panique une nouvelle fois désorientée, mais Hikaru réussit à ouvrir un accès en toquant sur un pan du mur qui disparaît. Elles se décident à pénétrer dans l’enceinte, mais à leur grande surprise, elles ne voient personne les accueillir sur le seuil. Umi entre en première, suivie par Hikaru, puis Fuu qui est plus réticente à pénétrer chez des inconnus. Elles ne se doutent pas qu’une créature se mouvant dans le sol suit leurs pas, après la fermeture de l’entrée.
Parcourant les pièces de l’endroit, elles cherchent la présence d’une personne, jusqu’à ce qu’elles arrivent dans un bureau, où d’un fauteuil, sortent des feuilles volantes. Elles pensent au départ que c’est Presea le forgeron, lui parlent de la raison de leur venue, mais elles découvrent de manière assez humoristique qu’il s’agit d’une créature ressemblant à un petit lapin blanc avec une gemme sur le front et qui pousse des petits « Poo poo ». Sous le choc de cet étrange animal, elles ne voient la cage d’un piège leur tomber dessus. Ce n’est qu’après cela qu’apparaît enfin la personne qu’elles cherchaient, Préséa, qui à la base, avait créé ce piège pour attraper le lapin magique du nom de Mokona, car il n’arrête pas de mettre du bazar dans ses affaires. Réfléchissant au moyen de le punir, croyant qu’elle a réussi son coup, elle a le déplaisir de comprendre qu’elle n’a pas capturé la bonne cible et découvrent nos collégiennes dépitées dans la cage.
Leur faisant comprendre qu’elle ne sera pas clémente pour autant envers elles, elle prévoit aussi de les punir pour avoir pénétré chez elle sans son autorisation. Lors d’une conversation où les filles se rendent compte qu’elles n’auraient pas dû faire cela, Umi laisse entendre à Préséa que c’est Hikaru qui a ouvert le mur entourant la maison en le touchant. Le forgeron est alors perplexe : elle se demande alors si elles sont bien les Magic Knights, malgré leur jeune âge et le fait que Mokona les apprécie. Après s’être présenté à la jeune femme, elle lui font comprendre qu’elles ont été envoyées par Clef à sa recherche.
Elles n’ont pas le temps d’en dire plus, car le monstre de terre de tout à l’heure défonce la porte du bureau et veut les attaquer. Préséa esquive à chaque fois, tandis qu’Hikaru la supplie de les libérer pour lui venir en aide. Elle accepte de le faire, et Hikaru tente d’utiliser son sort « Flèches de feu » contre le monstre, en vain. Ne pouvant utiliser la magie, les filles sont en mauvaise posture, mais Préséa intervient à temps et tranche la tête du monstre avec son épée. Consternée, elle leur explique que la magie ne fonctionne pas dans la forêt du silence, d’où la disparition subite du griffon plus tôt. Hikaru, dépitée de ne pas avoir pu se battre, l’informe au passage qu’elles n’ont pas eu le temps de tout savoir, car un sbire de Zagato les a pris en chasse et qu’il les a envoyé directement vers elle pour devenir plus fortes. Comprenant mieux, Préséa leur indique que Clef se doutait que Zagato allait se rebeller contre eux et que c’est pour cela qu’il lui a confié Mokona, puis elle leur demande de la suivre avec Mokona sur leurs talons. Cependant, le monstre décapité semble reprendre vie.
Préséa les conduit jusqu’à une grande salle remplie d’armes diverses et variées et leur propose de choisir celles dont elles auront besoin. Cependant, elle leur fait remarquer que ce n’est gratuit, comme dans les jeux de rôles. Hikaru cherche dans ses poches de l’argent, mais ne trouve qu’un bonbon. Triste, elle lui tend la friandise, en s’excusant de ne pas pouvoir lui donner autre chose, car elle a laissé son porte-feuille dans son monde (j’avoue que ce passage est super touchant, on sent bien qu'une amitié se noue de plus en plus entre elles). Touchée par ce geste, Préséa leur répond qu’elle ne leur demandera pas d’argent, mais qu’elle veut bien leur prêter des armes le temps de leur en créer une pour chacune. Pour qu’elles puissent avoir leurs propres armes dans ce monde, elle leur explique que selon la légende des Magic Knights, elles doivent se rendre à la fontaine d’Eterna, pour aller récupérer un minerai précieux, l’Escudo, afin qu’elle puisse le forger et ainsi fabriquer des armes évolutives, qui deviendront plus solides, au fur et à mesure que leurs propriétaires deviendront fortes. Elle leur fait comprendre qu’elles doivent donc s’entraîner durs pour pouvoir faire évoluer leurs armes et pour pouvoir ainsi réveiller la garde sacrée. Clef leur en avait parlé d’ailleurs brièvement dans l’épisode précédent, et Préséa ajoute que leur puissance est impressionnante, sans toutefois en savoir plus.
C’est alors que le monstre de terre revient à la charge et pour l’arrêter, le forgeron lui tire un coup de canon dessus. Elle se barricade avec les filles dans la salle et leur ordonne de choisir au plus vite leurs armes avant l’assaut. Mokona, lui, se planque dans un casque de chevalier tout le long du combat. Les filles ne savent pas lesquelles prendre et Préséa leur rappelle de fermer les yeux et d’écouter leur coeur. Obéissantes, elles arrivent à les trouver grâce à leur magie : Hikaru reçoit une épée, Umi une rapière et Fuu un arc et des flèches. Ces armes arrivent directement à elles, juste au moment où le monstre défonce la porte. Fuu tente de lui décocher une flèche, sans succès, tandis que Préséa et Hikaru foncent avec leurs épées sur lui, Umi restant légèrement en arrière. Elles arrivent à le découper en morceaux, mais au bout de quelques secondes, il arrive à se reformer entièrement. Fuu semble constater qu’il se régénère comme s’il était de boue. Hikaru semble aussi l’avoir compris et demande à Préséa s’il y a un étang dans le coin et de lui montrer où il se trouve. Préséa s’exécute, et pendant leur course-poursuite dans la maison, Hikaru prend une nappe de table.
Arrivée dehors devant l’étang, Hikaru demande à ses amies d’attirer l’attention du monstre. Une fois le monstre sorti et se dirigeant vers Préséa, Umi et Fuu, Hikaru se précipite sur lui et l’aveugle en lui jetant la nappe sur la tête, puis lui assène un coup d’épée dans le visage, pour qu’il puisse tomber dans l’étang et disparaître, ce qui arrive. Après cela, Préséa lui demande comme elle a fait pour trouver son point faible et elle lui explique ce que Fuu avait insinué sur le fait que le monstre était en boue. Hikaru en profite aussi pour s’excuser d’avoir abîmé sa nappe, mais le forgeron ne lui en veut pas, ayant été plus inquiète par la vie de la jeune fille. C’est alors que les gemmes de leurs gants se mettent à briller et que leurs armes se mettent à disparaître. Préséa les rassure en leur disant qu’elles se sont rangées dans leurs gants jusqu’au prochain combat, où elles réapparaîtront quand elles les invoqueront (C'est un élément qu'on retrouvera plus tard dans "Tsubasa Reservoir Chronicle" notamment, quand Shaloan sortira directement son épée de sa main pour se battre).
Par la suite, la nuit vient à tomber et les filles sont toutes allées se coucher. Cependant, Umi et Fuu n’arrivent pas à dormir, discutant à propos des événements passés. Umi ne comprend pas comment Hikaru fait pour dormir après avoir tué un aussi gros monstre, tandis que Fuu l’avertit que comme Clef leur avait dit, elles devront affronter des monstres de plus en plus puissants, ce qui ne rassure pas du tout Umi. Mais tous les deux sont d’accord sur le fait qu’avoir Hikaru à leurs côtés est une véritable chance, car en plus d’être énergique et de savoir se battre, elle pourrait bien devenir un jour une de ces Magic Knights.
Le lendemain, les trois filles partent pour la fontaine d’Eterna, récupérer l’Escudo, sous la direction de Mokona qui connaît bien le chemin et pourra les aider pendant leur voyage. Préséa vient leur dire au revoir et promet à Hikaru de lui dire à son retour si elle a aimé le bonbon qu’elle lui a donné. Tandis que les filles s’en vont gaiement vers leur nouvelle quête, Préséa, inquiète, prie pour que ces trois jeunes filles soient sous la protection de la princesse Émeraude pendant leur périple.
This summary may contain spoilers (You are warned !) ^^
We find the high priest Zagato and Innova, who gives orders to Ascot and Caldina, who must stop the revolts that have appeared in the four corners of the country.Alcyone asks them if she can’t take her revenge on the Magic Knights, but they make her understand that she can’t do anything about it, because they have entered the forest of silence, where magic does not work.Anyway, Zagato points out that it is infested with monsters who will handle their case themselves.Alcyone does not seem convinced by this, but has no choice but to obey his master.
Concerning Hikaru, Umi and Fuu, these are deposited by the griffin in front of a large house in the middle of the forest of silence, then it disappears just after.They also note that there is no visible entry.Umi panics again disoriented, but Hikaru manages to open an access by knocking on a part of the wall that disappears.They decide to enter the enclosure, but to their great surprise, they do not see anyone welcoming them on the threshold.Umi enters first, followed by Hikaru, then Fuu who is more reluctant to enter the house of unknown persons.They do not suspect that a creature moving in the ground follows their steps, after closing the entrance.
Going through the rooms of the place, they look for the presence of a person, until they arrive in an office, where from an armchair, leaves flying.They initially think that it is Presea the blacksmith, tell him about the reason of their coming, but they discover in a rather humorous way that it is a creature resembling a small rabbit with a gem on the forehead and which pushes small «Poo poo».Under the shock of this strange animal, they do not see the cage of a trap falling on them.It is only after this that the person they were looking for finally appears, Presea, who at the base, had created this trap to catch the magic rabbit of the name of Mokona, because he does not stop putting mess in his things.Thinking about how to punish him, believing that she has succeeded her blow, she has the displeasure to understand that she did not capture the right target and discover our schoolgirls dismembered in the cage.
Making them understand that she will not be forgiving towards them despite their young age, she also plans to punish them for having entered her home.In a conversation where the girls realize that they should not have entered without his permission, Umi suggests to Préséa that it was Hikaru who opened the wall around the house by touching him.The blacksmith is puzzled: she then wonders if they are the Magic Knights, despite their young age and the fact that Mokona likes them.After introducing herself to the young woman, they make her understand that they were sent by Clef in search of her.
They don’t have time to say anything more, because the earth monster of earlier broke down the office door and wants to attack them.He withdrew each time, while Hikaru begged her to release them to help him.She agrees to do so, and Hikaru tries to use his spell «Fire Arrows» against the monster, in vain.Unable to use magic, the girls are in a bad position, but Preseta intervenes in time and cuts the monster’s head with his sword.Appalled, she explains to them that magic does not work in the forest of silence, hence the sudden disappearance of the griffin.Hikaru, upset at not having been able to fight, informs him in passing that they did not have time to know everything, because a henchman of Zagato took them in pursuit and that he sent them directly to her to become stronger.Understanding better, Préséa tells them that Clef suspected that Zagato was going to rebel against them and that this is why he entrusted Mokona to her, then she asks them to follow her with Mokona on their heels.However, the beheaded monster seems to be coming back to life.
Pre-selected them to a large room filled with various and varied weapons and offered them to choose the ones they would need.However, she points out to them that it is free, as in role-playing.Hikaru looks in his pockets for money, but only finds a candy.Sad, she offers him the treat, apologizing for not being able to give him anything else, because she left her wallet in her world (I confess that this passage is super touching).Touched by this gesture, Préséa replied that she would not ask them for money, but that she would lend them weapons while she created one for each one.So that they can have their own weapons in this world, she explains to them that according to the legend of the Magic Knights, they must go to the fountain of Eterna, to go to recover a precious ore, the Escudo, so that it can forge it and thus manufacture evolutionary weapons, which will become more solid, as their owners become strong.It makes them understand that they must therefore train hard to be able to evolve their weapons and thus be able to awaken the sacred guard.Clef had spoken to them briefly about it in the previous episode, and Préséa adds that their power is impressive, without knowing more.
It is then that the earth monster comes back to the charge and to stop him, the blacksmith shoots a cannon on him. She barricades herself with the girls in the room and orders them to choose their weapons as soon as possible before the assault. Mokona, on the other hand, hides in a knight’s helmet all along the fight. The girls don’t know which ones to take and Presea reminds them to close their eyes and listen to their hearts. Obedient, they manage to find them thanks to their magic : Hikaru receives a big sword, Umi a fencing sword and Fuu a bow and arrows. These weapons come directly to them, just as the monster is breaking down the door. Fuu tries to shoot an arrow, without success, while Préséa and Hikaru rush with their swords on him, Umi remaining slightly behind. They manage to cut it into pieces, but after a few seconds, it manages to completely reform. Fuu seems to notice that it regenerates as if it were mud. Hikaru also seems to have understood it and asks Préséa if there is a pond in the corner and show him where it is. Preseta runs, and during their chase in the house, Hikaru takes a tablecloth.
Arriving outside in front of the pond, Hikaru asks his friends to draw the monster’s attention. Once the monster and heading towards Preva, Umi and Fuu, Hikaru rushes at him and blinds him by throwing the tablecloth on his head, then blows a sword in his face, so that he can fall into the pond and disappear, which happens. After that, Préséa asks him how she did to find her weak spot and she explains to him what Fuu had insinuated about the monster being in mud. Hikaru also takes the opportunity to apologize for having damaged his tablecloth, but the blacksmith does not blame him, having been more worried about the girl’s life. It is then that the gems of their gloves begin to shine and their weapons begin to disappear. Presea reassures them by telling them that they have lined up in their gloves until the next fight, where they will reappear when they invoke them.
Then night comes and the girls all go to bed.However, Umi and Fuu cannot sleep, arguing about past events.Umi does not understand how Hikaru does to sleep after having killed such a big monster, while Fuu warns him that as Clef had told them, they will have to face more and more powerful monsters, which does not reassure Umi at all.But both agree that having Hikaru by their side is a real chance, because in addition to being energetic and knowing how to fight, she could one day become one of those Magic Knights.
The next day, the three girls leave for the fountain of Eterna, to recover the Escudo, under the direction of Mokona who knows the way well and can help them during their journey.Préséa comes to say goodbye and promises to Hikaru to tell him when he returns if she liked the candy she gave him.As the girls cheerfully set out on their new quest, Préséa, worried, prays that these three girls will be under the protection of Princess Emerald during their journey.
Este resumen puede contener spoilers (¡ Se les advierte !) ^^
Encontramos al sumo sacerdote Zagato e Innova, que da órdenes a Ascot y Caldina, que deben detener las revueltas que han aparecido en todos los rincones del país.Alcyone les pregunta si no puede vengarse de los Magic Knights, pero los Magic Knights le hacen comprender que no puede hacer nada, porque han entrado en el bosque del silencio, donde la magia no funciona.De todos modos, Zagato subraya que está infestada de monstruos que se encargarán ellos mismos de su caso.Alcyone no parece convencido por esto, pero no tiene otra opción que obedecer a su amo.
En cuanto a Hikaru, Umi y Fuu, éstas son depositadas por el grifo delante de una gran casa en medio del bosque del silencio, y luego desaparece justo después.También observan que no hay ninguna entrada visible.Umi entra en pánico otra vez desorientada, pero Hikaru consigue abrir un acceso tocando sobre un trozo del muro que desaparece.Se deciden a entrar en el recinto, pero para su sorpresa, no ven a nadie que las acoja en el umbral.Umi entra en primera, seguida por Hikaru, y luego Fuu, que es más reacia a entrar en casa de desconocidos.No sospechan que una criatura que se mueve en el suelo sigue sus pasos, después del cierre de la entrada.
Recorren las habitaciones del lugar, buscando la presencia de una persona, hasta que llegan a una oficina, donde de un sillón, salen hojas volantes.Al principio piensan que es Presea el herrero, le hablan de la razón de su llegada, pero descubren de manera bastante humorística que se trata de una criatura que se parece a un pequeño conejo con una gema en la frente y que crece pequeños «Poo Poo».Bajo el impacto de este extraño animal, no ven la jaula de una trampa caer sobre ellos.Sólo después de eso aparece finalmente la persona que buscaban, Presea, que en su origen había creado esta trampa para atrapar al conejo mágico llamado Mokona, porque no deja de ensuciar sus cosas.Reflexionando sobre cómo castigarlo, creyendo que ha tenido éxito, tiene el disgusto de comprender que no ha capturado el objetivo correcto y descubre a nuestras colegialas despechadas en la jaula.
Haciéndoles comprender que no será clemente con ellas a pesar de su corta edad, también prevé castigarlas por haber penetrado en su casa.En una conversación en la que las chicas se dan cuenta de que no deberían haber entrado sin su permiso, Umi deja entender a Préséa que fue Hikaru quien abrió la pared que rodea la casa tocándola.El herrero quedó perplejo: se preguntó si eran los Magic Knights, a pesar de su corta edad y del hecho de que Mokona los apreciaba.Después de presentarse a la joven, le hacen entender que fueron enviadas por Clef en su búsqueda.
No tienen tiempo de decir nada más, porque el monstruo de tierra de antes está derribando la puerta de la oficina y quiere atacarlos.Presea esquiva cada vez, mientras que Hikaru le ruega que los libere para ayudarlo.Ella acepta hacerlo, y Hikaru intenta utilizar su hechizo «Flechas de fuego» contra el monstruo, en vano.Al no poder utilizar la magia, las chicas están en mala posición, pero Presea interviene a tiempo y corta la cabeza del monstruo con su espada.Consternada, les explica que la magia no funciona en el bosque del silencio, de ahí la desaparición súbita del grifo.Hikaru, disgustada por no haber podido luchar, le informa al paso que no han tenido tiempo de saberlo todo, porque un secuaz de Zagato los ha perseguido y los ha enviado directamente hacia ella para hacerse más fuertes.Entendiendo mejor, Préséa les dice que Clef sospechaba que Zagato iba a rebelarse contra ellos y que por eso le confió a Mokona, luego les pide que la sigan con Mokona en sus talones.Sin embargo, el monstruo decapitado parece estar volviendo a la vida.
Presea los lleva a una gran sala llena de armas diversas y variadas y les propone elegir las que necesiten.Sin embargo, les hace notar que no es gratis, como en los juegos de rol.Hikaru busca dinero en sus bolsillos, pero sólo encuentra un caramelo.Triste, ella le ofrece la golosina, disculpándose por no poder darle otra cosa, porque ha dejado su cartera en su mundo (confieso que este pasaje es súper conmovedor).Conmovida por este gesto, Préséa les responde que no les pedirá dinero, sino que les prestará armas el tiempo de crearles una para cada una.Para que puedan tener sus propias armas en este mundo, les explica que, según la leyenda de los Magic Knights, deben ir a la fuente de Eterna, para ir a recoger un mineral precioso, el Escudo, para que pueda forjarlo y así fabricar armas evolutivas, que se volverán más fuertes a medida que sus propietarios se hagan fuertes.Les hace comprender que, por lo tanto, deben entrenarse duro para poder hacer evolucionar sus armas y así poder despertar la guardia sagrada.Clef les había hablado de ello brevemente en el episodio anterior, y Préséa añade que su poder es impresionante, sin embargo, no saber más.
Es entonces cuando el monstruo de tierra vuelve a la carga y para detenerlo, el herrero le dispara un cañón.Ella se atrinchera con las chicas en la sala y les ordena que elijan sus armas lo antes posible antes del asalto.Mokona se esconde en un casco de caballero durante toda la batalla.Las chicas no saben cuál tomar y Presea les recuerda que cierren los ojos y escuchen su corazón.Obedientes, llegan a encontrarlos gracias a su magia: Hikaru recibe una gran espada, Umi una espada de esgrima y Fuu un arco y flechas.Estas armas llegan directamente a ellas, justo cuando el monstruo rompe la puerta.Fuu intenta lanzarle una flecha, sin éxito, mientras que Presea y Hikaru se lanzan con sus espadas sobre él, Umi permaneciendo ligeramente hacia atrás.Consiguen cortarlo en pedazos, pero después de unos segundos, consigue volverse a formar por completo.Fuu parece constatar que se regenera como si fuera de barro.Hikaru también parece haberlo entendido y pregunta a Préséa si hay un estanque en la esquina y mostrarle dónde está.Presea se ejecuta, y durante su persecución en la casa, Hikaru toma un mantel.
Al salir del estanque, Hikaru pide a sus amigas que llamen la atención del monstruo.Una vez que el monstruo se dirige hacia Presea, Umi y Fuu, Hikaru se precipita sobre él y lo ciega arrojándole el mantel sobre la cabeza, luego le da un golpe de espada en la cara, para que pueda caer en el estanque y desaparecer, lo que sucede.Después de eso, Presea le pregunta qué hizo para encontrar su punto débil y le explica lo que Fuu había insinuado sobre el hecho de que el monstruo estaba en barro.Hikaru aprovecha también para disculparse por haber estropeado su mantel, pero el herrero no le guarda rencor por haber estado más preocupada por la vida de la joven.Es entonces cuando las gemas de sus guantes empiezan a brillar y sus armas comienzan a desaparecer.Preséa les asegura que se han puesto los guantes hasta la próxima batalla, donde reaparecerán cuando las invoquen.
A partir de entonces, la noche llega y las chicas se van a la cama.Sin embargo, Umi y Fuu no pueden dormir, discutiendo sobre eventos pasados.Umi no entiende cómo Hikaru hace para dormir después de matar a un monstruo tan grande, mientras que Fuu le advierte que como Clef les había dicho, tendrán que enfrentarse a monstruos cada vez más poderosos, lo que no tranquiliza en absoluto a Umi.Pero ambos están de acuerdo en que tener a Hikaru a su lado es una verdadera oportunidad, porque además de ser enérgica y capaz de luchar, podría convertirse algún día en uno de esos Magic Knights.
Al día siguiente, las tres chicas parten hacia la fuente de Eterna, para recuperar el Escudo, bajo la dirección de Mokona que conoce bien el camino y podrá ayudarles durante su viaje.Préséa viene a despedirse de ellos y promete a Hikaru que le dirá cuando vuelva si le gustó el caramelo que le dio.Mientras las niñas se van alegremente hacia su nueva búsqueda, Presea, preocupada, reza para que estas tres jóvenes estén bajo la protección de la princesa Esmeralda durante su periplo.
Vivre à fond ses passions littéraires et créatives
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